Née cette été, la toute nouvelle Alliance Nationale de Coordination de la Recherche pour l’Énergie qui regroupe le CEA, le CNRS et l’IFP, a été invitée par Valérie Pécresse, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, et Chantal Jouanno, secrétaire d’État chargée de l’Écologie, à se présenter. Cette nouvelle entité est destinée à optimiser l’efficacité de la recherche française en matière énergétique.
Créée le 17 juillet 2009, l’ANCRE s’inscrit dans la volonté du gouvernement et de ses membres, de renforcer, par la coordination de la programmation scientifique et technique de l’activité de R&D de ses membres, l’efficacité de la recherche dans le domaine de l’énergie dans notre pays en favorisant les partenariats et les synergies entre les acteurs publics et privés du secteur (organismes de recherche, universités et entreprises).
Elle entend ainsi contribuer de manière déterminante au développement scientifique, technologique, économique et industriel des différents domaines directement reliés aux problématiques de l’énergie, et aux progrès des connaissances quant aux impacts possibles sur l’environnement, le climat, le bien être et la santé humaine.
En cohérence avec l’Alliance européenne EERA
L’ANCRE annonce qu’elle proposera, dans le cadre de la stratégie nationale en matière d’énergie et en liaison avec les feuilles de route stratégiques élaborées sous la responsabilité de l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) dans le domaine des nouvelles technologies de l’énergie, une politique coordonnée des projets de recherche et innovation (R&I). Pour renforcer son efficacité, elle inscrira son action en cohérence avec l’Alliance européenne sur la Recherche en Énergie (EERA) créée le 27 octobre 2008.
La nouvelle Alliance est placée sous la responsabilité d’un Comité de Coordination composé des présidents ou directeurs généraux des trois membres fondateurs. Ce comité sera présidé pour les deux premières années par Olivier Appert, Président de l’IFP, dans le cadre d’une présidence tournante. Pour conduire les réflexions et aboutir à des propositions concrètes en matière de programmes de R&I, le Comité de Coordination s’appuiera sur les travaux de 8 Groupes Programmatiques thématiques (5 dédiés aux sources d’énergie ? Biomasses, Fossiles, Nucléaires, Solaires et géothermiques, Maritimes, hydrauliques et éoliennes ? et 3 à la dimension « secteurs d’activité ou usages » ? Transports, Bâtiments, Industries et agriculture).
Ces Groupes Programmatiques, véritables organes fonctionnels de l’ANCRE, seront animés par un responsable et un responsable adjoint issus des rangs des membres fondateurs et des membres associés de l’ANCRE. Constitués en groupes de travail pour fin octobre 2009, ils associeront en tant que de besoin les scientifiques compétents, quel que soit leur établissement, organisme ou entreprise de rattachement. Les résultats de leurs travaux seront analysés globalement par un Groupe Programmatique transversal qui s’appuiera sur des analyses de prospective et rendra ses conclusions sous la forme d’un rapport de synthèse, pour le mois de juin 2010 au plus tard.
Finalité industrielle
La finalité industrielle des travaux conduits dans le cadre de l’ANCRE, que ce soit à court, moyen et long terme, est un élément déterminant dans l’atteinte des objectifs que s’est fixés l’ANCRE, Aussi, les Groupes Programmatiques intègreront, en qualité de Partenaires, les représentants des pôles de compétitivité impliqués dans les diverses thématiques précédemment mentionnées précise le commuiqué du CEA.
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