Un sondage IFOP publié hier par le Quotidien du médecin, révèle que moins d’un médecin sur deux envisage de se faire vacciner contre le virus H1N1. Quant aux infirmières, seules 26% d’entre-elles seraient disposées à recevoir ce vaccin.
Le Quotidien du médecin révèle donc que seuls 52% des médecins français seraient disposés à se faire vacciner contre le virus responsable de la grippe A. Le chiffre chute même à 26% chez les infirmières. Une telle tendance a suscité une réaction de la ministre de la Santé pour qui il n’est pas envisageable « qu’un professionnel de santé puisse ne pas se faire vacciner« .
Comment expliquer une telle réticence ? Il semblerait que la faible inquiétude des médecins vis à vis du virus s’ajoute à certains doutes émis quant à l’innocuité du vaccin. Tout d’abord, l’ombre du syndrome de Guillain-Barré plane au dessus du vaccin. Selon Carmen Kreft-Jaïs, responsable de la pharmacovigilance à l’Afssaps, interrogée par Le Monde, ce syndrome, affection neurologique grave, dont la corrélation avec la vaccination est « établie et quantifiée » ne toucherait pourtant que un à deux cas par million de personnes vaccinés.
Les adjuvants inquiètent
La question des adjuvants est également source d’inquiétudes. Ces substances ajoutées au vaccin afin d’en stimuler le processus immunitaire, seraient responsables de certains effets indésirables consécutifs à la vaccination, notamment chez les femmes enceintes et les jeunes enfants. Roselyne Bachelot a donc souhaité rassurer cette population en annonçant dimanche sur RTL que « par mesure de précaution, en attendant que les procédures de vérifications soient faites, nous proposerons aux femmes enceintes et aux personnes immuno-déprimées des vaccins sans adjuvants« .
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