Nicolas Sarkozy a soulevé hier, à la tribune des Nations Unies, l’idée d’un sommet des principales économies à la mi-novembre afin de préparer le grand rendez-vous de Copenhague en fin d’année.
« Je propose que les chefs d’Etat des principales économies qui représentent rien moins que 80% des émissions de gaz à effet de serre, nous nous retrouvions à la mi-novembre (…) pour sortir des jeux de rôle, des discours qui ne sont pas suivis d’effets, des jeux diplomatiques, pour mettre sur la table des propositions concrètes » a annoncé le président français lors de la réunion sur le climat organisée en marge du G20. « Nous sommes aujourd’hui sur la voie de l’échec si nous continuons ainsi (…) A 87 jours de Copenhague, nous avons besoin de propositions, d’actions et de responsabilité« .
« Comptables de l’avenir de la planète«
S’agissant des pays émergents, Nicolas Sarkozy juge nécessaire de « réduire la croissance de leurs émissions avec l’aide financière et technologique des pays développés« . Pour ce faire, il souhaite qu’un « mécanisme efficace » soit mis en place afin d’aider ces pays. « Si on ne fait pas ça, les pays émergents ne nous rejoindront pas. Or ils doivent nous rejoindre parce qu’ils sont comptables eux aussi de l’avenir de la planète« .
Enfin, le chef de l’Etat français a ajouté que nul » ne pourra s’exonérer d’efforts« , précisant à l’adresse des pays émergents que « soit on y va tous ensemble et nous vous aiderons à financer, et nous vous aiderons par des transferts et des technologie, soit on y va pas, et dans ce cas, on sera obligé de créer une taxe carbone aux frontières de l’Europe« .
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