L’avocat de la cour d’appel de Bordeaux a requis hier huit mois de prison ferme et quatre ans de privation des droits civiques et de famille contre José Bové qui comparaissait avec 11 autres faucheurs volontaires suite à la dégradation d’un silo de maïs transgénique à Lugos en novembre 2006.
L’avocat général de la cour d’appel de Bordeaux n’y est pas allé de main morte à l’encontre de José Bové et des ses 11 compères faucheurs volontaires. Pour rappel, en octobre dernier, le leader altermondialiste avait été condamné en première instance à 200 jours-amende à 60 euros tandis que Marc Giblet, propriétaire du silo qui avait tiré des coups de feu en l’air avait quant à lui écopé de 160 jours amende pour violence avec usage d’une arme. En appel, l’avocat général a requis à son encontre 10 mois de prison avec sursis.
« Complètement décalée »
A l’issue de l’audience, le nouveau député européen déclarait cette réquisition »complètement décalée par rapport à la réalité ! On peut dire que c’est du copier/coller au regard du jugement de première instance ». « Il s’agit d’un mauvais film en noir et blanc » confiait-il tôt ce matin à l’agence AP.
Le délibéré sera prononcé le 25 novembre prochain.
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