Après New-York la semaine dernière, les négociations sur le climat ont repris depuis hier à Bangkok, sous l’égide des Nations-Unies. Yvo de Boer, responsable de la Convention climat de l’ONU a souhaité lancé un appel solennel en faveur d’un accord mondial sous peine de voir la planète secouée par une succession de catastrophes naturelles.
« Le temps ne presse pas, il est déjà presque écoulé » se désespère Yvo de Boer devant l’assemblée composée de quelques 2.500 délégués. Et selon lui, cette urgence est illustrée par les terribles inondations qui ont touché les Philippines.
« Une des raisons de se retrouver ici est de s’assurer que la fréquence et la sévérité de ce genre d’événements climatiques extrêmes diminuent grâce à une politique ambitieuse« , explique le Monsieur climat de l’ONU. « Il n’y a pas de plan B, et si nous ne parvenons pas à réaliser le plan A, l’avenir nous tiendra pour responsables« .
Risque d’un « plongeon fatal à Copenhague«
Si l’objectif défini par les scientifiques, à savoir cesser d’augmenter les émissions de GES d’ici 2015 afin de limiter le réchauffement climatique à 2°C, n’est pas atteint, ces derniers craignent une accumulation de catastrophes naturelles, sécheresses, inondations ou élévations inquiétantes du niveau de la mer.
Beaucoup attendent désormais beaucoup des Etats-Unis où la loi sur le réchauffement climatique attendue avant Copenhague, risque devoir attendre 2010. Pour Antonio Hill, responsable climat de l’organisation Oxfam International, « soit les Etats-Unis font un effort, soit les deux semaines à Bangkok risquent de donner le ton pour un plongeon fatal à Copenhague« .
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