Areva annonce que la dernière phase des essais d’ensemble de la future usine d’enrichissement d’uranium Georges Besse II a commencé et se terminera début novembre 2009, malgré des « anomalies » constatées sur certaines soudures. La mise en rotation de la première cascade de centrifugeuses est confirmée en fin d’année avec un objectif de production à pleine capacité prévu pour 2016.
Les travaux se déroulent conformément aux prévisions « malgré les aléas couramment rencontrés dans l’exécution d’un chantier d’une telle ampleur« , précise le groupe nucléaire. Récemment, Areva a ainsi mis en évidence des « anomalies » sur un certain nombre de soudures réalisées par la société Fives Nordon sur un circuit de l’unité Sud du chantier de l’usine.
Etendue des dégâts ?
Selon Le Canard Enchaîné publié aujourd’hui « l’étendue des dégâts n’est pas encore totalement cernée« . Areva affirme qu' »un plan d’actions correctives a été immédiatement mis en ?uvre pour réparer les soudures concernées. La sûreté de l’installation n’est pas mise en cause par ces non-conformités, ce qu’a confirmé l’Autorité de Sûreté Nucléaire lors d’une récente réunion d’information« .
Implantée sur le site nucléaire du Tricastin, entre Drôme et Vaucluse, l’usine dont le chantier a commencé il y a trois ans sera à terme constituée de deux unités d’enrichissement. Grâce à son caractère modulaire, elle atteindra une production globale de 7,5 millions d’UTS (Unité de Travail de Séparation) par an en 2016, soit deux ans avant la date initialement prévue.
L’usine Georges Besse II utilise la technologie d’enrichissement par centrifugation qui permet de consommer 50 fois moins d’électricité que le procédé par diffusion gazeuse, actuellement utilisé par Areva dans son usine Eurodif.
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