En congrès depuis mercredi jusqu’à ce soir, la Fédération des 46 parcs naturels régionaux demande à être plus entendu par les pouvoirs publics. Son président Jean-Louis Joseph se dit plongé « dans l’angoisse devant le nouveau paysage institutionnel qui dessine ».
Comme le rapporte Les Echos, les 400 agents réunis cette semaine en congrès en Chartreuse en Isère seraient inquiets. « Créés en 1967 pour lutter contre la désertification rurale tout en préservant la nature et les paysages et en développant l’économie, nous sommes aujourd’hui les bons élèves du développement durable », souligne Jean-Louis Joseph, président de la Fédération des parcs naturels régionaux. « D’un côté, nous sommes les bons élèves de la République, et de l’autre le nouveau paysage institutionnel qui se dessine, nous plonge dans l’angoisse », indique l’élu socialiste.
La Fédération se préoccupe de la place de ses 46 parcs et de la solidité de leur statut face aux lois territoriales, mais aussi aux nouvelles compétences en matière d’urbanisme, d’installations classées ou de téléphonie mobile. Récemment, la Fédération s’était dite « très surprise d’apprendre que le futur projet de loi sur le Grand Paris pourrait toucher aux chartes des Parcs naturels régionaux franciliens ».
Commentaires récents