Après que les sénateurs aient décidé hier d’interdire l’usage du téléphone portable aux élèves de maternelles, écoles primaires et collèges, Chantal Jouanno a précisé qu’il était « impératif » d’appliquer le principe de précaution en la matière.
Dans le cadre du projet de loi Grenelle II, le Sénat a décidé hier d’enrichir la partie du texte consacrée aux « expositions comportant un risque pour la santé« . L’article 72 a donc décidé d’appliquer l’interdiction de l’utilisation par un élève d’un téléphone portable « dans les maternelles, les écoles élémentaires et les collèges« .
Pour Chantal Jouanno, cette volonté du Sénat d’étendre l’interdiction de l’usage du portable aux élèves des collèges « rejoint les préoccupations sanitaires, environnementales et parentales« . Interrogée sur ce point par Le Figaro, elle précise que le principe de précaution est « impératif compte tenu des incertitudes qui existent« .
Les doutes sont suffisants selon Chantal Jouanno
« Le simple fait que l’AFSSET ait émis des doutes en 2005 est suffisant« . « Outre le développement du cerveau qui se poursuit, les enfants ont une boîte crânienne moins épaisses que les adultes. Et il y a un phénomène d’échauffement » conclut-elle.
Le texte ainsi modifié doit désormais être approuvé par l’Assemblée nationale.
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