Depuis l’affaire des algues vertes qui avait pris une tournure dramatique cet été, et la mise en cause de l’agriculture productiviste bretonne, les agriculteurs avaient gardé le silence. L’agriculture bretonne amorce un premier mea culpa, en réclamant de la patience.
Jacques Jaouen, président de la chambre d’agriculture de Bretagne s’exprime dans Aujourd’hui en France en reconnaissant certains torts. « Il y a peut-être eu des erreurs de commises mais, dans notre société, qui n’en commet pas ? Nous refusons d’être des boucs émissaires. »
Représentant un poids économique majeur dans la région, l’agriculture bretonne, pointée du doigt par les écologistes, se défend d’être restée les bras croisés, en affirmant avoir investi 1 milliard d’euros dans le développement de stations de traitement des effluents polluants. « Ces efforts commencent à payer mais il faut dix ans pour voir l’impact dans l’environnement. Qu’on attende les retombées de nos évolutions d’aujourd’hui avant de nous imposer de nouvelles obligations. Les premiers défenseurs de l’environnement, c’est nous. » déclare le premier représentant de l’agriculture bretonne dans le quotidien français.
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