Viktor Iouchtchenko, le président ukrainien, s’est enflammé hier contre son gouvernement en raison de la lenteur des travaux de construction de la nouvelle enceinte de confinement du quatrième réacteur de la centrale de Tchernobyl.
Un contrat conclut en 2007 entre l’Ukraine et le consortium Novarka, emmené par des entreprises françaises, prévoyait le construction d’une carapace pour la désormais célèbre centrale de Tchernobyl qui avait connu incendie et explosion d’un de ses réacteurs en 1986. Initialement prévu pour durer quatre ou cinq ans, il semblerait que les travaux aient pris du retard, ce qui agace considérablement le président ukrainien.
« Nous avons eu trois conférences internationales, plus de 900 millions de dollars ont été réunis (…) Pourquoi avons-nos aujourd’hui un site de construction vide ? » demande Viktor Iouchtchenko à son Premier ministre Ioulia Timochenko. Pourtant les fonds sont là : en plus de la Berd qui a accepté d’affecter 135 millions d’euros aux travaux, des donateurs, principalement des gouvernements étrangers, ont débloqué de leur côté 739 millions de dollars.
Perte d’étanchéité
Pour l’heure, le réacteur responsable de la catastrophe de 1986 est recouvert d’un sarcophage provisoire, mais ce dernier perd de son étanchéité au cours du temps et risque de laisser passer des radiations. C’est pourquoi il devient urgent de lui substituer un nouveau sarcophage, qui prendra la forme d’une arche géante.
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