Alors que s’achevait hier à Londres le cinquième Forum des économies majeures sur l’énergie et le climat, le Premier ministre Gordon Brown a appelé la communauté internationale au compromis afin d’éviter une « catastrophe » à Copenhague en décembre prochain.
« Il reste maintenant moins de 50 jours pour fixer le cap des prochaines décennies. Nous ne pouvons pas nous permettre d’échouer. Si nous échouons, nous paierons un prix lourd (…) Si nous hésitons, la Terre elle-même sera en danger » a expliqué Gordon Brown devant les participants du MEF avant de réaffirmer la nécessité de parvenir à un accord avant le prochain sommet de Copenhague.
Ce sommet de Londres a réuni durant deux jours 16 représentants des pays industrialisés et émergents, ainsi que l’Union européenne en tant que bloc. Au programme, des débats sur les procédés à mettre en place dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique. La déforestation et les solutions pour la stopper ont également été évoqué.
« C’est possible«
Quant est-il du bilan à tirer de cette nouvelle rencontre ? Selon Ed Miliband, secrétaire britannique en charge du changement climatique, un accord sur des objectifs chiffrés de réduction des gaz à effet de serre n’est toujours pas d’actualité. Il note toutefois certains progrès.
« J’ai plus l’impression que c’est possible, aujourd’hui qu’hier » commente-t-il. « Nous sommes plus en accord sur la manière dont le système de financement devrait être géré, et il y a également un soutien partagé à l’idée que les pays en développement soient inclus et aient leur mot à dire dans la gestion de ce système » ajoute de son côté Andreas Carlgren, ministre suèdois de l’environnement qui représentait l’Europe à Londres.
Commentaires récents