Ce mardi 20 octobre marque le début de la campagne de vaccination contre la grippe A, lancée par le ministère de la Santé. Les premiers concernés seront don les personnels hospitaliers. Le reste de la population sera concerné après les vacances de la Toussaint.
La campagne de vaccination française contre le virus responsable de la grippe A débute donc aujourd’hui par les personnels hospitaliers. Prioritaires parmi cette catégorie prioritaire, les soignants officiant dans la réanimation néonatale et pédiatrique, ou encore ceux côtoyant des patients grippés ou porteurs de facteurs de risques. Pour le Dr Bruni Lina interrogé par le quotidien 20minutes, cette vaccination du personnel en un « enjeu clé« . « Si on a un pic épidémique important et s’il n’y a pas de soignants des malades mourront« .Toutes ces personnes seront vaccinées sur leur lieu de travail.
Par la suite, après les vacances de la Toussaint, la vaccination s’étendra au reste de la population. 1.080 centres seront alors mis en place sur l’ensemble du territoire. Cette vaccination se fera toutefois selon un ordre de priorité fixé par le gouvernement : les femmes enceintes, l’entourage des nourrissons de moins de 6 mois, les personnes chargés de l’accueil de la petite enfance, les jeunes enfants de 6 à 23 mois et les personnes avec facteurs de risque.
60 à 65% de français toujours réticents
Enfin, une troisième vague de vaccination s’adressera aux autres professionnels de santé, aux enfants de 6 à 23 mois sans facteurs de risque, les pharmaciens, les personnels des établissements médico-sociaux, les plus de 65 avec facteurs de risque. En queue de peloton, les autres, à savoir, les 2-18 sans facteur de risque puis les plus de 18 ans.
Tout ce schéma est savamment organisé , reste juste à convaincre la population du bien-fondé de cette vaccination. En effet, comme on l’a déjà évoqué, 60 à 65% de la population se déclarent réticents. « Il y a un problème de confiance entre les autorités et le corps médical et, plus largement, la population, parce qu’on a survendu la problématique de la vaccination« , a estimé, hier, Jean-Marie Le Guen, président du conseil d’administration de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris.
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