Alors que les ministres européens des Finances avaient échoué à trouver un accord, leurs homologues en charge de l’Environnement sont parvenus hier à un accord sur les objectifs à atteindre en matière de réduction des émissions de CO2 dans les secteurs aériens et maritimes.
Réunis à leur tour à Luxembourg hier, les ministres européens de l’Environnement sont donc parvenus à un accord sur la réduction des émissions de CO2 dans les secteurs aérien et maritime. Ces deux secteurs devront donc respectivement réduire de 10 et 20% leur émissions de GES d’ici à 2020. par rapport aux niveaux de 2005. Cet accord les encourage à convaincre le reste de la communauté internationale de s’engager en décembre à Copenhague.
Les secteurs aérien et maritime n’étaient pas pris en compte dans le cadre du protocole de Kyoto mais l’Union européenne insiste pour qu’ils soient désormais pris en compte dans le texte qui s’y substituera et qui devrait être décidé en décembre dans la capitale danoise. A eux deux, ces secteurs représentent environ 5% des émissions mondiales de CO2. C’est pourquoi il semble indispensable de mettre un terme à la hausse constante de ce chiffre.
« Le job est fait » selon Chantal Jouanno
Les ministres de l’Environnement ont également trouver un point d’accord des objectifs de réduction des émissions à long terme. Ils ont en effet accepter de s’engager sur une fourchette de baisse de 80 à 95% à l’horizon 2050 comparé aux niveaux de 1990. Pour Chantal Jouanno, présente à Luxembourg hier, « le job est fait sur la partie qui concerne les ministres de l’Environnement« .
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