Au moment même où les représentants de 175 Etats sont réunis à Barcelone depuis hier pour les ultimes négociations précédant Copenhague, le ministre français de l’écologie avance un plan « justice-climat » destiné aux pays les plus vulnérables, en taxant les mouvements financiers.
Se voulant optimiste, Jean-Louis Borloo considère que l’Afrique pourrait devenir « le premier producteur d’énergie renouvelable au monde ». Selon le ministre d’Etat qui s’est exprimé dans Le Journal du dimanche, en évoquant un « axe de justice sociale et écologique », il convient de financer cette politique par un fonds public, abondé soit par une « allocation universelle » versée par les pays riches et émergents, soit par une taxe de 0,01 % sur les mouvements financiers, ce qui représente environ 20 milliards de dollars par an.
Jean-Louis Borloo évoque par ailleurs une réduction des émissions de gaz à effet de serre par les pays industriels de 25 % à 40 % en 2020 par rapport à 1990, mais aussi une dissociation des courbes du PIB et des émissions de gaz pour les grands pays émergents et la création d’une Organisation mondiale de l’environnement chargée du soutien et du contrôle des engagements déjà lancée par Nicolas Sarkozy.
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