Alors les autorités de sûreté nucléaire britannique, finlandaise et française viennent de publier une déclaration commune mettant en cause la sécurité du réacteur de 3e génération français, les écologistes de Sortir du nucléaire mettent les pieds dans le plat en dénonçant le retard à l’allumage de l’ASN.
Selon les anti-nucléaires, « c’est l’autorité de sûreté britannique qui a détecté en juin 2009 la grave faille du contrôle-commande de l’EPR… alors que l’ASN française n’avait rien signalé et avait déjà autorisé la construction de l’EPR ». Pour Sortir du nucléaire, la démarche commune des 3 autorités de sûreté nucléaire européennes « masque la réalité ».
« C’est l’autorité de sûreté britannique seule qui a détecté le problème en juin 2009… alors que l’autorité se sûreté française (ASN) avait depuis longtemps autorisé la construction de l’EPR : l’ASN n’a donc rien vu… ou rien dit » affirme les anti-nucléaires. Pour Sortir du nucléaire, « on est logiquement amené à envisager deux hypothèses soit l’ASN a été gravement incompétente en ne détectant pas les défauts de l’EPR, et elle tente maladroitement de se cacher son erreur, soit l’ASN a délibérément décidé de passer sous silence les défauts de l’EPR afin ne pas compromettre les intérêts de l’industrie nucléaire française, prenant le risque d’une ou plusieurs catastrophes nucléaires ».
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