Suite aux critiques émises par trois autorités de sûreté nucléaire contre le réacteur nucléaire EPR, qui doit équiper les futures centrales italiennes, le ministre italien du Développement économique a assuré qu’elles n’allaient pas « ralentir » le retour du pays au nucléaire.
Alors que les autorités de sûreté nucléaire française, britannique et finlandaise ont émise des réserves sur le système contrôle-commande du réacteur nucléaire de type EPR, Claudio Scajola, ministre italien du développement économique a précisé que ces critiques ne ralentissaient en rien le parcours de l’Italie dans son retour au nucléaire. « D’ici au début de la construction, il va y avoir la phase d’autorisation, qui durera de 3 à 4 ans » et donc « quand nous entamerons la construction, nous serons dans une position idéale avec toutes les meilleures technologies à notre disposition » ajoute-t-il.
L’Italie a décidé de renouer avec le nucléaire en 2008, 21 ans après y avoir renoncer lors d’un référendum organisé peu après la catastrophe de Tchernobyl. Ainsi, EDF ses associé avec l’italien Enel en février dernier afin de construire 4 EPR. De son côté, le gouvernement italien s’est fixé un objectif de 25% de ses besoins énergétiques couverts par de l’électricité issue du nucléaire d’ici 2030.
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