Des opérations de préparation du déchargement de l’unité de production N°2 de la centrale de Tricastin ont été suspendues après la découverte de barres d’uranium restées accrochées à l’intérieur de la piscine du réacteur nucléaire.
Sur l’unité de production n°2 de la centrale nucléaire de Tricastin, actuellement en arrêt pour maintenance et renouvellement d’une partie du combustible, lors des opérations de déchargement du combustible de jeudi dernier, les équipes ont retiré le système de maintien des assemblages combustible appelé « éléments internes supérieurs ». Lors de l’opération de levée de ces éléments, les intervenants ont constaté, dans le cadre de leur procédure de surveillance, qu’un des 157 assemblages combustible, à svaoir des barres d’uranium, était resté accroché au système de maintien.
Dès la détection de cet écart, les opérations de maintenance ont été suspendues pour permettre la résolution de ce problème technique. Le bâtiment réacteur a été fermé de façon préventive et une surveillance continue mise en place. Les équipes d’experts de la centrale travaillent avec les équipes nationales d’ingénierie d’EDF et d’Areva pour stabiliser la position de l’assemblage et procéder à son décrochage et à son transfert.
Aucune conséquence pour l’environnement
Les mesures mises en place à la suite du retour d’expérience effectué après un événement identique, qui s’est déroulé sur cette même unité le 8 septembre 2008, ont permis d’identifier rapidement l’anomalie.
L’Autorité de sûreté nucléaire et les pouvoirs publics ont été informés de cet événement qui n’a aucune conséquence sur l’environnement et la sûreté de l’installation. La direction de la centrale propose de classer l’événement au niveau 1 de l’échelle INES, qui compte sept échelons
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