Alors que la ministre de la Santé exhorte les Français toujours réticents, à se faire vacciner contre la grippe A, le gouvernement promet quant à lui la plus grande transparence sur les éventuels effets indésirables liés à cette vaccination.
Face à des Français toujours aussi timides face à la vaccination contre la grippe A, le gouvernement tente de rassurer les plus réticents. Jouant la carte de l’émotion, Roselyne Bachelot expliquait hier en conférence de presse que « se protéger, c’est aussi protéger les autres. C’est à cela que je penserai jeudi en me faisant vacciner. A mon petit-fils, qui a sept ans, pour ne jamais porter la responsabilité de le contaminer« .
La ministre a également « taclé » le médecin-député Bernard Debré – contre lequel elle se bat dans le cadre de sa loi de réforme de l’hôpital – pour qui la campagne de vaccination est « surdimensionnée » pour une simple « grippette« . « Le nombre de consultations pour grippe ne cesse d’augmenter et les formes graves de la maladie se multiplient. Regardez ce qui se passe dans certains pays bien moins préparés, regardez la confusion et l’inquiétude qui règnent en Ukraine, les files d’attente devant les centres de vaccination aux Etats-Unis, au Canada« .
Inquiétude autour des effets secondaires
Mais, alors que la campagne de vaccination a commencé depuis le mois dernier pour les professionnels de santé, seuls 10% d’entre-eux ont répondu à l’appel. Principale inquiétude : les effets secondaires liés au vaccin. A cela, Roselyne Bachelot répond que « la transparence sera observée scrupuleusement« .
L’Afssaps mettra donc tous les mercredi en ligne sur son site les rapports de pharmacolovigilance. Pour l’heure, aussi bien en France qu’en Suède où plus d’un million de personnes ont déjà été vaccinées, de légers symptômes grippaux et quelques douleurs autour du point d’injection ont été constaté chez quelques patients.
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