Dans une interview accordée hier à l’agence Reuters, Barack Obama a fait savoir qu’il se rendra à la conférence de Copenhague en décembre prochain si sa venue peut faire basculer les discussions vers un accord.
« Si je suis sûr que tous les pays impliqués négocient de bonne foi, que nous sommes au bord d’un accord significatif et que ma présence à Copenhague nous ferait basculer du bon côté, alors je le ferai assurément » déclarait hier le président américain dans cette interview. Mais, même s’il a conscience qu’il sera impossible pour son pays de parvenir à faire passer une loi fixant des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre avant décembre, il reste toutefois confiant dans le fait que le sommet de Copenhague puisse aboutir à un accord-cadre.
Barack Obama entamera dès jeudi une tournée chinoise au cours de laquelle il ne manquera pas de tenter de convaincre son homologue de la nécéssité de parvenir à un accord. « L’essentiel aujourd’hui est que les Etats-Unis et la Chine, les deux principaux émetteurs du monde, soient capables de s’entendre sur un cadre auquel tous les autres grands émetteurs, comme les Européens et des pays comme l’Inde, qui seront de grands émetteurs dans le futur, pourront adhérer » déclare-t-il avant d’ajouter rester « persuadé qu’entre aujourd’hui et Copenhague, nous pourrons parvenir à cet accord de principe« .
L’Amérique, un paquebot océanique
Face aux critiques sur l’absence de législation américaine sur la diminution des gaz à effet de serre, le président américain répond que « l’Amérique n’est pas un bateau de course. Nous sommes un gros paquebot océanique. Et, on ne changera pas de cap en une nuit. ce que nous pouvons faire et que nous sommes en train de faire, je pense, c’est changer la trajectoire de notre approche sur la question, à la fois vis-à-vis de l’opinion publique, des élus du Capitole et des entrerpises qui comprennent que le fait que l’Amérique prenne l’initiative sur cette question aboutira à créer d’énormes bénéfices« .
Commentaires récents