C’est donc parti pour la campagne de vaccination contre la grippe A, la plus vaste jamais mise en place dans l’hexagone. Alors qu’elle ne fait pas partie de la population concernée par cette première phase de vaccination, de façon symbolique, Roselyne Bachelot lancera cette campagne en se faisant elle-même vacciner, devant les caméras.
Dès aujourd’hui, 6 millions de personnes pourront se rendre dans un centre de vaccination afin de recevoir une première injection du vaccin contre le virus H1N1. Il s’agit en priorité de l’entourage des nourrissons de moins de 6 mois à savoir, parents, personnels des crèches et assistantes maternelles, ou encore la famille proche.
Sont également concernés par cette première phase de vaccination les enfants de 6 mois à 2 ans présentant des facteurs de risques de complication, tels qu’une cardiopathie, une mucoviscidose…. ou les grands prématurés. De même, les personnels de santé non encore vaccinés sont invités à se rendre dans un centre.
Enfin, pourront également se faire vacciner dès aujourd’hui les personnes de 2 à 64 ans présentant là encore des facteurs de risque, c’est à dire les personnes atteintes d’affections broncho-pulmonaires chroniques, d’insuffisances cardiaques, d’épilepsie grave, de diabète ne pouvant être équilibré par un simple régime ou encore d’immuno dépression.
Les femmes enceintes dans l’attente
Les femmes enceintes et les enfants de 6 mois à 2 ans ne présentant pas de facteurs de risque devront attendre jusqu’au 20 ou 22 novembre, date prévue pour la mise en circulation d’un vaccin sans adjuvant. La laboratoire Sanofi-Pasteur devrait obtenir l’autorisation de mise sur le marché très prochainement.
Concrètement les personnes concernées ont reçu par la poste un bon de vaccination qu’elles devront remettre au centre le plus proche. Dans ce centre, le médecin décidera alors si oui ou non, il est judicieux de prescrire le vaccin. En cas d’injection, un bon de traçabilité ainsi qu’un certificat de vaccination sera alors remis au patient. Ces documents serviront en cas d’une seconde injection trois semaines plus tard.
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