A l’aube de la réunion de la dernière chance en vue de trouver un accord sur le climat lors de la conférence de Copenhague, Jean-Louis Borloo accuse les Etats-Unis de blocage et les qualifie de principal frein à la conclusion d’un accord ambitieux en décembre.
Interrogé hier par l’agence Reuters, le ministre français de l’Environnement expliquait que « les Etats-Unis sont le problème, il n’y a aucun doute là-dessus (…) C’est la première puissance du monde, le premier émetteur du monde, le premier émetteur par habitant qui dit, ‘je voudrais bien mais je ne peux pas’. C’est le sujet« .
Pour Jean-Louis Borloo deux options sont à l’étude afin de parvenir à un accord. La première soumettrait les Etats-Unis aux mêmes contraintes que les autres pays industrialisés. Quant à la seconde, elle envisagerait par réalisme de leur donner un délai de quelques années. C’est cette second option qui emporte les faveurs du ministre français. « Il faut une pression internationale sur les Etats-Unis, c’est clair. mais en même temps, il faut accepter dans la formulation qu’il y ait un peu de flexibilité« , confie-t-il à Reuters. Cette flexibilité ne sous-entends pas de céder sur la nécessité d’un engagement « irréversible, engageant et évaluable » pour tout le monde.
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