Les ministres de l’environnement d’une quarantaine de pays se retrouvent aujourd’hui et demain à Copenhague afin de sauver ce qui peut encore l’être du projet de traité qui doit être conclu en décembre dans la capitale danoise et qui doit succéder au protocole de Kyoto.
Cette « réunion de la dernière chance » devrait accueillir les représentants américains et chinois, deux des plus grands pollueurs de la planète. Elle vise donc a trouver un terrain d’entente entre les pays industrialisés et ceux en voie de développement. De nombreuses divergences règnent encore, notamment sur les moyens de financer la lutte contre le réchauffement climatique et les objectifs en matière de réduction des gaz à effet de serre.
Lars Lokke Rasmussen, Premier ministre danois, a élaboré pour cette réunion un projet « d’accord politique« , de cinq à huit pages, couvrant les points clés et fixant une date butoir pour s’entendre sur un traité contraignant. S’ils sont nombreux – Etats-Unis en tête- à penser que le sommet de Copenhague aboutira plus à un accord politique qu’à un traité contraignant, d’autres comme les pays africains ou encore les petits états insulaires estiment qu’un véritable traité doit être conclu en décembre.
Optimisme
Le Premier ministre danois reste de son côté très optimiste et continue de penser que la conférence de Copenhague peut encore permettre de s’accorder sur des objectifs de réduction des gaz à effet de serre, sur les mesures à mettre en place et sur l’aide à apporter aux pays pauvres. A l’inverse, Kaisa Kosonen, responsable de Greenpeace, doute « que la majorité des pays acceptent ce plan destiné à sauver la face« . Il estime en effet que le plan du danois ne prend pas suffisamment en compte les besoins des pays les plus exposés aux inondations, sècheresses ou tempêtes de sable liés au dérèglement climatique.
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