Réunis hier pour 3 jours, au siège de la FAO à Rome dans le cadre du Sommet mondial sur la sécurité alimentaire, la communauté internationale qui n’était représentée par aucun chef d’Etat ou de gouvernement, à l’exception de Silvio Besluconi, a adopté une déclaration bien terne, renouvelant son engagement à prendre « aussitôt que possible » des mesures pour éliminer durablement la faim de la surface de la terre.
Malgré le jeûne de 24h00 observé par Jacques Diouf, directeur général de la FAO, le Sommet onusien destiné à combattre la faim dans le monde devrait une nouvelle fois accoucher d’une souris. Si la faim concerne plus d’un milliard de personnes dans le monde, à part Silvio Berlusconi, le « local de l’étape », aucun chef d’État ou de gouvernement n’était présent, tout un symbole.
« Aujourd’hui, plus de 17.000 enfants vont mourir de faim, un toutes les cinq secondes, 6 millions par an », a pourtant rappelé Ban Ki-Moon, secrétaire général de l’ONU, qui considère qu’ « il ne peut y avoir de sécurité alimentaire sans sécurité climatique ».
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