Six militants de Greenpeace sont montés hier à bord d’un cargo transportant des générateurs à vapeur destinés au chantier EPR d’Olkiluoto en Finlande. Pour Areva, propriétaire des réacteurs, Greenpeace se trompe une nouvelle fois de cible.
Les militants ont donc investi le Happy Ranger qui naviguait dans le détroit de Fehmarn Belt en Mer Baltique. A bord, ils ont immédiatement déployé deux banderoles « Stop EPR » et « Nuclear madness made in France« . Les militants avaient bien l’intention de passer la nuit sur le bateau.
Pour Areva, ces militants de Greenpeace se sont une nouvelle fois trompés de cible. « A quelques jours de la conférence de Copenhague, Greenpeace prétend ainsi protester contre l’usage de l’énergie nucléaire qui, selon l’organisation, nuirait à la lutte contre le changement climatique. Une fois de plus, Greenpeace se trompe de cible : si le nucléaire n’est pas LA solution, il est reconnu comme UNE des solutions permettant de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Selon la formule désormais célèbre, ‘notre maison brûle et nous regardons ailleurs’. Pour reprendre cette image, en combattant le nucléaire, Greenpeace barre la route à un équipement de pompier qui a fait ses preuves« .
Pour Jacques-Emmanuel Saulnier, porte-parole du groupe, « ce comportement de boucaniers tranche avec l’ouverture à laquelle Areva se prête vis-à-vis de l’association qui a par exemple été accueillie sur nos sites miniers nigériens la semaine passée. Si Greenpeace veut en savoir plus sur les générateurs de vapeur, point besoin d’esbroufe: les portes de l’usine de Chalon Saint-Marcel, en charge de la fabrication de composants de réacteurs, lui sont grandes ouvertes« .
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