Après le dépôt officiel de 3 dossiers de reprise de la filiale d’Areva, l’heure est à l’étude des offres mais aussi et aux tractations politiques. Car c’est Matignon, Bercy, et bien entendu l’Elysée qui chapeautent cette affaire sensible et embarrassants, où l’offre franco-française serait en difficulté.
A 15 jours de la décision officielle, qui reprendra Areva T&D, la pépite moyenne et haute tension du groupe nucléaire français : le regroupement français Alstom et Schneider, Toshiba, ou General Electric ? Selon La Tribune d’aujourd’hui, la Commission des participations et des transferts, qui contrôle l’évaluation des actifs transférés au secteur privé et les modalités de cession, aurait demandé au tandem Alstom-Schneider de « renoncer à une clause de garantie de passif qui conditionne le paiement de 400 millions d’euros (sur les 4 milliards proposés) aux performances opérationnelles des activités d’Areva T&D au premier semestre 2010 ».
Si le dossier franco-français Alstom-Schneider semblait à l’origine plutôt avoir les faveurs de Nicolas Sarkozy, l’offre de reprise proposée serait considérée comme la « moins-disante « financièrement, mais également socialement ce qui ferait beaucoup. De là à penser que le choix pourrait finalement retenir l’offre généreuse du japonais Toshiba, voir celle de General Electric, il n’y a qu’un pas, qui n’est pas encore franchi.
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