Une étude publiée dimanche dans la revue Nature Geoscience révèle que les émission de gaz à effet de serre provenant de l’activité agricole européenne , bétail ou engrais, surpassent les capacités d’absorption du CO2 par les sols ou forêts de l’Union.
Le secteur agricole européen contribue donc au réchauffement climatique en émettant des gaz à effet de serre en quantité plus importante que la capacité d’absorption des végétaux, plantes, herbes ou encore arbres. Detlef Schulze, directeur de l’institut Max Planck et auteur de l’étude avoue avoir été « surpris de l’ampleur » de l’effet constaté.
Le protocole de Kyoto offre aux pays signataires la possibilité d’englober ou non leurs émissions de GES dégagées par le secteur agricole. Ainsi, l’Allemagne a décidé d’inclure ses forêts mais de ne pas compter son agriculture. Cette situation « n’est pas acceptable » selon Detlef Schulze.
Selon cette étude, si on combine les effets de la végétation à ceux de l’agriculture, le solde net est l’émission de 34 millions de tonnes d’équivalent carbone dans l’atmosphère. Les engrais augmentent les émissions d’oxyde nitreux dans l’atmosphère, quant au bétail, il dégage du méthane, gaz à fort effet de serre.
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