Lors du Conseil extraordinaire à Bruxelles hier, les ministres européens ont passé en revue leurs positions et stratégies pour une dernière fois avant la conférence sur le changement climatique qui aura lieu à Copenhague en décembre.
Le Conseil « environnement » a tenu un débat sur la conférence sur le changement climatique qui aura lieu à Copenhague du 7 au 18 décembre. Yvo de Boer, chef négociateur des Nations Unies a fait un compte-rendu de la situation actuelle des négociations ainsi que les propositions des autres acteurs. Les ministres de l’environnement ont confirmé la position de l’UE et le mandat de négociation qui a été défini en octobre dernier puis confirmé par les chefs d’État et de gouvernement lors du Conseil européen.
De nombreux pays membres ont souligné l’importance de maintenir l’objectif d’une réduction de 30 pour cent des émissions, cet objectif devant être utilisé comme une sorte de tremplin pour amener les autres pays à faire des propositions et prendre des engagements financiers suffisants, aussi bien directement après Copenhague, qu’à long terme. L’UE s’est également fixée l’objectif, à long terme, de réduire ses émissions de 80 à 95 pour cent d’ici 2050.
Copenhague, c’est l’avancée
« L’UE est unie et bien préparée pour que Copenhague soit un succès. Pour l’UE, Copenhague n’est pas un une avancée, mais L’avancée, c’est-à-dire le tournant décisif dans les actions en faveur de l’environnement. L’UE va mettre insister pour parvenir à un accord global, qui implique l’ensemble des pays de la planète« , a déclaré le ministre de l’environnement, Andreas Carlgren.
« Tous les partenaires doivent émettre des propositions suffisantes en ce qui concerne la réduction des émissions et le financement. Cela vaut aussi bien pour les pays industrialisés tels que les États-Unis, que les économies émergentes, telles que la Chine. Copenhague doit marquer par ailleurs le coup d’envoi d’actions rapides contre la déforestation et un financement est pour cela nécessaire immédiatement« .
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