Après la découverte d’e-mails échangés entre scientifiques du centre de recherche sur le climat de l’Université britannique d’East Anglia, remettant en cause le phénomène de réchauffement climatique, les parlementaires républicains du Congrès américain ont décidé de mener l’enquête.
Des pirates ont donc mis à jour des échanges de courriels entre scientifiques faisant état de tentatives de camouflage de données allant à l’encontre du courant dominant faisant état d’un effet de serre. Suite à cette découverte, le sénateur républicain James Inhofe, sceptique quant au rôle joué par l’activité humaine dans le réchauffement climatique, a demandé à l’inspection générale de plusieurs agences gouvernementales américaines ainsi qu’à des scientifiques d’archiver toutes les données relatives à ces échanges.
Les parlementaires républicains mènent l’enquête
D’une façon plus générale, les parlementaires républicains du Congrès souhaitent déterminer dans quelle mesure les chercheurs américains ont contribué à un rapport des Nations Unies sur le réchauffement climatique très largement cité. C’est ce rapport qui est à l’origine des demandes de limitations des émissions de gaz à effet de serre au Congrès et auprès de l’administration américaine.
Selon Kevin Trenberth, un des chercheurs dont les écrits ont été publiés à son insu, juge de son côté que ces e-mails ne montrent pas de collusion au sein de la communauté scientifique, mais seulement un dialogue argumenté entre les chercheurs.
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