A quelques jours du grand rendez-vous de Copenhague, la Global Conference 2009 qui se tient du 26 au 28 novembre à Deauville, placée sous le haut patronnage de Jean-Louis Borloo permet de donner la parole aux principaux acteurs, français, européens et africains, des futures négociations.
Par ailleurs, dans le cadre de la volonté du ministre de sonder ces concitoyens, « 100 mots de Copenhague et du changement climatique » ont été soumis au jugement des Français par l’institut Médiascopie. Cette enquête exclusive réalisée pour les Ateliers de la Terre, livre à 10 jours du sommet de Copenhague, la « carte mentale » des Français vis-à-vis du changement climatique.
Ainsi, les Français attendent des Etats qu’ils relèvent le défi de la protection de l’environnement, à travers une rupture nette avec les pratiques en cours. Ils rejettent la « décroissance » et militent en faveur d’un autre modèle de croissance, la croissance verte, fondé sur une agriculture durable, sur les énergies renouvelables, sur des modes de transport propres comme la voiture électrique, sur la rénovation thermique ou sur l’éco-conception. De plus, les Français sont prêts, au quotidien, à faire un geste pour la planète, à condition que cela n’affecte pas leur pouvoir d’achat. Il s’agit enfin de faire respecter le principe de « pollueur/payeur.
Une opinion publique très mature
Manifestant de vraies attentes sur les actions des industriels, des financiers et des politiques, les Français appellent de leurs v?ux une coopération mondiale sur le climat, autour de structures (Organisation Mondiale de l’Environnement, Fonds vert mondial), de principes (mise en place d’un système de financement mondial des mesures écologiques, approche équitable entre pays industriels et pays en développement) et dans un cadre strict (objectifs chiffrés de réduction des émissions de gaz à effet de serre, sanctions en cas de non respect des engagements écologiques).
Ils considèrent que c’est ?tous ensemble? que le défi de Copenhague pourra être relevé : le monde, l’Europe, la nation, les collectivités territoriales, les entreprises et les agriculteurs.
Quant à Jean-Louis Borloo, il estime que « nous avons une opinion publique française très mâture qui a pleinement conscience des enjeux liés à Copenhague, et notamment de la nécessité d’aider les pays les plus vulnérables. De plus, les Français se prononcent massivement en faveur d’une écologie positive, source de croissance et d’emplois. C’est la stratégie suivie par la France dans le cadre du Grenelle Environnement ».
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