Alors que les députés débattaient hier autour du prochain sommet de Copenhague, des militants de Greenpeace sont venus perturber les travaux parlementaires, provoquant des réactions très diverses.
Une dizaine de militants de l’organisation écologistes Greenpeace sont donc venus semer la zizanie parmi les députés hier après-midi. Certains d’entre-eux ont tout d’abord réussi à se hisser sur le toit de l’hémicycle. Puis, alors que certains militants s’étaient glissés parmi le public invité à suivre les débats, et tentaient de déployer une banderole, une jeune femme est descendue parmi dans les rangs des députés pendant la séance à l’aide d’une corde.
Alors que les perturbateurs étaient évacués par la police, d’autres manifestants écologistes présents dans les rues voisines, continuaient de brandir des banderoles, adressant un message au président Nicolas Sarkozy, « aux actes, Monsieur le président« .
Formidable !
Alors que Bernard Accoyer le président de l’Assemblée nationale a décidé de porter plainte, le député Vert Noël Mamère apporte quant à lui son soutien aux manifestants. « C’est formidable, c’est une action qui a pour but de sensibiliser les responsables politiques aux défis lancés par l’effet de serre » confiait-il hier à Reuters. « Je trouve que c’est bien qu’ils viennent le faire là où bat le c?ur de la démocratie et là où il devrait y avoir beaucoup plus de débats sur la question climatique et ses conséquences sociales, écologiques et économiques« .
Cette intervention pose néanmoins la question de la sécurité des députés dans l’hémicycle. Les militants ont en effet passé les différents barrages de sécurité sans se faire repérer. Noël Mamère aurait alors été soupçonné d’avoir laissé Greenpeace utiliser son bureau pour y entreposer du matériel.
Par ailleurs, ces incidents ont été suivi d’une alerte à la bombe qui a provoqué l’évacuation d’une partie de l’Assemblée pendant deux heures. les travaux ont pu reprendre vers 19h.
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