Dans la nuit de lundi à mardi dernier, un incident est intervenu dans un atelier de vitrification du CEA de Marcoule dans le Gard. L’atelier concerné conditionne des déchets hautement radioactifs. Le CEA propose de classer l’incident en niveau 1.
Selon le communiqué officiel du CEA, l’incident a donc généré « un arrêt supérieur au délai prescrit » du « système d’agitation automatique d’une des cuves d’entreposage » de l’atelier. Toutefois, selon Christian Bonnet, le directeur du site de Marcoule, l’incident « n’a pas eu de conséquence pour le personnel ou l’environnement, mais il n’y a pas eu la réactivité suffisante pour traiter ce type de dysfonctionnement« . La remise en service du système a eu lieu mercredi dans l’après-midi.
Pa railleurs, le CEA précise avoir « proposé au délégué à la sûreté nucléaire et à la radioprotection pour les activités et installations intéressants la défense, le classement de cet incident au niveau 1 de l’échelle Ines« .
Pour rappel, Christian Bonnet ajoute que l »atelier de vitrification de Marcoule (AVM) conditionne depuis 1978, dans des blocs de verre cristallisés, des déchets hautement actifs issus des combustibles traités et recyclés dans l’usine UP1, « précurseur de La Hague« . Depuis son arrêt en 1997, il vitrifie des solutions de rinçage provenant des opérations d’assainissement engagées sur les installations anciennes du site.
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