Un militant de l’organisation écologiste Greenpeace s’est enchainé dans la soirée d’hier à une voie ferrée à Cherbourg afin d’empêcher l’évacuation de déchets nucléaires à destination de la Russie. Il s’agit de bloquer l’arrivée du train transportant les conteneurs de déchets nucléaires et devant être chargé sur un navire dans le port de Cherbourg.
Yannick Rousselet, responsable de la campagne énergie-nucléaire pour Greenpeace France justifie son geste en revenant sur la polémique qui avait fait jour il y a quelques mois et portant sur le transport de déchets nucléaires à destination de la Russie. Selon lui, ces dcéhets sont « abandonnés en Russie et non pas transformés« . « Début octobre, il est devenu de notoriété publique que la France exportait des déchets nucléaires vers la Russie, sans se soucier de leur devenir (…) Ces déchets n’y sont ni transformés, ni réutilisés. Ils sont presque systématiquement laissés sur place, abandonnés« , explique-t-il dans un communiqué.
Déchets ou combustibles ?
Pour Areva, si cet uranium prend effectivement la destination de la Russie, c’est dans le but d’être réenrichi avant d’être réexpédié en France où il servira à fabriquer du combustible nucléaire. Greenpeace conteste cette explication et explique que sur les 33.000 tonnes d’uranium qui ont été exportées ver la Russie depuis 2006, seules 3.090 tonnes auraient été réexpédies en France.
Yannick Rousselet a été évacué ce matin à l’aube après avoir passé la nuit enchainé aux rails.
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