Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d’Etat à l’économie numérique, a qualifié de « bon signal » la proposition émise par Bouygues, lundi, de limiter à 6 volts par mètre la puissance des antennes de téléphonie mobile. Elle estime toutefois que cela reste « encore beaucoup« .
Dans un entretien accordé au Figaro lundi, Olivier Roussat le directeur général de Bouygues Telecom s’engageait « à ne pas dépasser le seuil d’exposition à 6 volts par mètre dans les lieux de vie », comme cela se fait en Italie. Cette proposition a donc été bien accueillie par Nathalie Kosciusko-Morizet qui précise néanmoins que « ce n’est pour le moment qu’une proposition. Six volts c’est encore beaucoup. Il faut progresser« .
La secrétaire d’Etat se félicite de l’avancée du débat, « c’est un premier fruit du Grenelle des ondes« . Pour l’heure, les valeurs limites en France sont fixées entre 41 et 61 volts par mètre selon les fréquences utilisées. Mais, à Paris, suite à un accord entre mairie et opérateurs, le seuil autorisé a été fixé à 2 volts par mètre. Par ailleurs, 97% des mesures faites à proximité des antennes relais sont déjà inférieures à 6 volts par mètre.
Moins de 1 volt
De son côté, les associations Agir pour l’environnement et Priartem souhaitent un seuil d’exposition en deçà de 1 volt par mètre. Elles militent en faveur de la proposition de l’Afsset qui aimerait voir appliquer le principe « Alara » – « As low as reasonnably achievable »-, principe qui « consiste à imposer aux opérateurs d’émettre et d’exposer au niveau le plus faible techniquement possible, soit en deçà d’un volt par mètre« .
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