L’Australie, les Etats Unis d’Amérique, la France, le Japon, la Norvège et le Royaume-Uni se sont accordés hier à Copenhague pour s’engager collectivement dans le contexte d’un accord ambitieux et complet afin de dédier un total de 3,5 milliards de dollars d’investissement public initial afin de ralentir, cesser et renverser la déforestation dans les pays en développement.
Selon la déclaration conjointe, « les actions de réduction des émissions liées aux forêts peuvent aider à stabiliser notre climat, à soutenir les modes de vies des communautés dépendantes des forêts, à permettre la conservation de la biodiversité et à promouvoir le développement économique. Dans le cadre d’un accord complet et ambitieux, nous reconnaissons le rôle significatif du financement public international pour soutenir les efforts des pays en développement pour ralentir, stopper puis renverser la déforestation. C’est dans cet esprit que nous allouons collectivement près de 3,5 milliards de dollars américains du financement précoce du climat pour ’REDD+’ ( lutte contre la déforestation, NDLR) sur la période 2010-2012. »
« Nous considérons cela comme un investissement initial dans les pays en développement qui proposent des plans REDD+ ambitieux et qui réalisent des réductions d’émissions avec leurs forêts selon leurs capacités. Nous nous engageons collectivement à amplifier notre financement par la suite en fonction des opportunités et des résultats obtenus. Nous invitons les autres donateurs à se joindre à nous dans cet effort pour faire de REDD+ une réalité« .
Cette première décision sur la protection de la forêt, qui constitue l’un des enjeux importants de la conférence climat de Copenhague pour des pays comme le Brésil, l’Indonésie ou ceux du Bassin du Congo notamment, est aussi la première bonne nouvelle alors que le processus s’enlise par ailleurs.
Commentaires récents