C’est aujourd’hui que la justice marseillaise doit trancher l’épineux dossier du tri des déchets de la communauté urbaine de Marseille, dossier mis en suspens depuis la fin octobre.
L’affaire avait éclaté fin novembre avec la révélation qu’une partie des déchets issus de la collecte sélective de la communauté urbaine de Marseille atterrissait à la décharge d’Etressen ans les Bouches-du-Rhône au lieu d’être acheminée vers des centres de tri. Selon Eco-Emballage, sous contrat avec Marseille métropole, cette situation serait liée au renouvellement du marché du tri, et une solution transitoire avait alors été trouvée afin de stocker les déchets non triés dans l’attente d’une attribution définitive du marché.
En novembre, la commission d’appel d’offre avait retenu la société Sita Sud, filiale de Suez Environnement mais ce choix a été contestée devant le juge des référés par une société indépendante, Queyras Environnement. Cette dernière s’estime lésée par le non-allotissement du marché du tri, partagé en deux lots géographiques depuis 2005 entre deux groupements de socités, Queyras, Sita et Provence recylage d’un côté et Bronzo et Siliim de l’autre.
Une offre « anormalement basse«
Queyras estime notamment que MPM aurait dû écarter l’offre de Sita, « anormalement basse« . Cette offre avait été fixée à 12,6 millions pour u marché estimé à 19,5 millions sur quatre ans.
La justice devra donc trancher. Pour Eugène Caselli, président socialiste de MPM, « j’ai bon espoir que le juge tranchera en faveur de la société attributaire. dans le cas inverse, on stockera en attendant de pouvoir repasser un nouveau marché. cela prendra trois ou quatre mois« .
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