Alors que le Haut Conseil des Biotechnologies estimait le 29 décembre dernier que la culture du maïs génétiquement modifié Mon 810 présentait plus d’inconvénients que d’avantages, le comité scientifique de ce HCB a jugé hier que l’étude de trois ans menée par le Criigen sur 3 maïs GM ne permettait pas d’imputer à ces produits une quelconque toxicité.
Le HCB avait été saisi en décembre dernier par le député UMP François Grosdidier au sujet d’une étude réalisée par le Comité de recherche et d’information indépendant sur le génie génétique sur 3 maïs génétiquement modifiés suspectant une nocivité de ces trois variétés.
Le comité scientifique du HCB a donc rendu son avis hier. Dans ce dernier, il juge que l’étude du Criigen « n’apporte aucun élément scientifique recevable susceptible d’imputer aux trois OGM ré-analysés une quelconque toxicité hématologique, hépatique ou rénale ».
Effets sur la santé « fortement suspectés«
François Grosdidier, qui s’appuie sur cette étude du Criigen, estime de son côté que « des effets particuliers sur la santé humaine sont très fortement suspectés, notamment sur le foie, les reins et le coeur« , ce qui selon lui, « confirme le bien-fondé du moratoire« .
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