Alors que la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot a du faire face aux critiques acérées de l’opposition hier à l’Assemblée, elle a tenté une réplique hier soir à l’occasion d’une séance de questions à la commission des affaires sociales.
« Je ne pourrais m’adresser un reproche, non pas celui d’en avoir trop fait pour protéger nos concitoyens (…) mais celui peut-être de n’en avoir pas fait assez pour les protéger de l’irresponsabilité de certaines personnalités publiques et de la désinformation qu’elles ont organisée » a ainsi répliqué hier soir la ministre de la Santé après avoir essuyé les critiques de l’opposition à l’Assemblée.
Interrogé sur le devenir des 94 millions de doses de vaccins commandées par la France, la ministre a confirmé la résiliation de 50 millions de doses. Or, s’agissant du paiement d’indemnités aux laboratoires concernés, elle reconnait qu’il « peut y avoir des indemnisations, les négociations sont en cours« . En dépit de cette résilation la France détient toutefois toujours 44 millions de doses alors que l’épidémie ralentit.
Vers la fermeture probable de centres de vaccination
Bousculée par l’opposition, Roselyne Bachelot a du également justifier le choix d’une vaccination exclusivement en centres. Selon ses opposants, ce mode de vaccination rendait dans tous les cas impossible l’utilisation en temps utile des 94 millions de doses commandées. A cette occasion, la ministre a annoncé la probable fermeture de certains centres de vaccination dès le mois de février alors que la campagne devrait se poursuivre jusqu’en septembre prochain.
Enfin, concernant la vaccination chez les médecins et pédiatres, Roselyne Bachelot a annoncé qu’elle a demandé la possibilité d’approvisionner les médecins via les pharmacies et assuré qu’elle disposait depuis décembre de vaccins conditionnés en doses uniques.
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