A l’inverse de Roselyne Bachelot, Margaret Chan, la directrice générale de l’Organisation mondiale de la Santé a reconnu hier en conférence de presse, avoir surestimé l’impact du virus H1N1 et surtout la volonté des populations à se faire vacciner.
Si elle reconnait que son organisme a surestimé le virus H1N1, Margaret Chan se félicite néanmoins de l’impact modéré du virus sur les populations. Selon elle, cela se justifie par l’absence de mutation du virus, mais aussi par une réaction efficace des gouvernements, avec un vaccin sûr, et le peu de résistance aux antiviraux.
La directrice générale de l’OMS a également profité de l’occasion pour saluer le travail des autorités sanitaires nationales dans la gestion de l’épidémie, notamment l’efficacité de la surveillance et la déclaration rapide des cas. « On craignait un phénomène comparable à la pandémie de 1918, alors que ce qui s’est passé ressemble davantage aux pandémies de 1957 ou 1968 » explique-t-elle.
Excès de prudence
Margaret Chan a toutefois justifié les excès de prudence de certains gouvernements. « Nous préférons tous voir une pandémie modérée avec un surplus de vaccins qu’une pandémie sévère avec une quantité insuffisante de doses« . « Nous avions prévu qu’il y aurait des problèmes pour produire des vaccins suffisamment rapidement, et c’est bien ce qui s’est passé. Mais nous n’avions pas prévu que les gens décideraient de ne pas se faire vacciner« . ajoute-t-elle.
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