La fédération Mines-Energie de la CGT confirme que les travaux de l’EPR de Flamanville accuseront au final deux ans de retard.
Marie-Claire Cailletaud, responsable du pôle économique de la fédération Mines-Energie de la CGT explique, « on sait qu’il y a deux ans de retard car on constate une dérive importante des plannings ». « Le chantier avance à marche forcée pour essayer de tenir les délais. Ils essaient de pousser les équipes à bout » ajoute-t-elle.
Ce retard a bien évidemment un coût et le chantier serait désormais estimé à 5 milliards d’euros contre 3,3 initialement. « EDF manque de transparence sur le dossier. Il faut assumer le fait qu’on ne tiendra pas les délais et que l’EPR coutera plus cher que prévu » ajoute Marie-Claire Cailletaud.
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