Alors que 53 faucheurs volontaires d’OGM étaient condamnés hier par la cour d’appel de Versailles, les semenciers ont demandé l’autorisation de reprendre les essais de maïs transgénique en plein champ.
Après la condamnation hier de 53 faucheurs volontaires d’OGM à 3 mois de prison avec sursis, pour destruction en 2007 d’une parcelle abritant des essais menés par Monsanto, le groupement national interprofessionnel des semences et des plants, le Gnis, estime que par cette décision de la cour d’appel de Versailles, une « nouvelle fois, le droit à la recherche sur les biotechnologies végétales est reconnu« . Il demande alors au gouvernement de confirmer « ce droit en autorisant dans les plus brefs délais des essais en plein champ« .
Priorité nationale
Pour Philippe Gracien, porte-parole du Gnis, « pour être menée jusqu’à son terme, la recherche sur les biotechnologies végétales doit pouvoir donner lieu à des expérimentations en plein champ« . « Le gouvernement a annoncé que la recherche sur les biotechnologies est reconnue comme une priorité nationale puisqu’elle doit bénéficier de la répartition du grand emprunt, nous attendons maintenant qu’il le prouve par un acte concret en autorisant au plus vite la reprise des essais » ajoute-t-il.
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