A l’issue d’un audit mené sur la faisabilité technique d’un passage en régie du ramassage des ordures et du nettoyage des rues de Marseille, une commission d’élus de la communauté urbaine s’est prononcée mardi pour un maintien du privé. Un changement du mode de gestion est impossible d’ici le mois de juin.
Pour l’heure, le ramassage des ordures de la cité phocéenne est assuré par des sociétés privées dans cinq arrondissements de la ville, et par les services de la communauté urbaine dans onze autres. En novembre dernier, à la suite d’une grève des salariés de Bronzo, filiale de Veolia, qui avait plongée les rues de la ville sous les ordures, Eugène Caselli, le président PS de MPM, la communauté urbaine de Marseille, avait annoncé vouloir passer au tout-public avec comme objectif d’éviter de nouvelles grèves mais aussi de faire des économies.
« Il faudra passer au tout public… un jour«
Un audit a alors été mené et les résultats dévoilés mardi par Eugène Caselli révèlent que le passage à une organisation en régie soulèverait trop d’obstacles, notamment concernant l’intégration des 500 personnels du privés ou encore l’équipement nécessaire. De ce fait, cinq nouveaux appels d’offres pour un marché de trois ans renouvelables seront donc lancés prochainement, « selon un cahier des charges qui privilégiera le prix à la qualité » précise Les Echos.
Eugène Caselli n’abandonne toutefois pas l’espoir de passer un jour en régie. « Le dossier n’est pas refermé. J’ai la conviction qu’un jour il faudra passer au tout public. Quand ? Je ne sais pas« , confie-t-il.
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