Les députés de la commission Environnement de la Commission européenne ont demandé hier à l’unanimité à l’Union, d’inscrire sans hésitation le thon rouge sur l’annexe I de la CITES, inscription qui équivaudrait à une interdiction de sa commercialisation.
Dans une résolution adoptée à l’unanimité, les eurodéputés prient « instamment » la Commission et les Etats Membres de l’Union de « soutenir l’inscription du thon rouge à l’annexe I » de la Convention sur le commerce international des espèces menacées d’extinction.
Dans cette affaire, l’Italie s’est prononcée hier en faveur d’une inscription sur l’annexe I, par l’intermédiaire d’Antonio Buonfiglio, conseiller politique à la pêche du gouvernement de Silvio Berlusconi. L’Italie faisait pourtant partie des 6 pays qui avaient refusé leur soutien à l’inscription du thon rouge à l’annexe I en septembre dernier.
Toujours pas de déclaration officielle de la France
De son côté, la France n’a toujours pas fait de déclaration officielle sur sa position. Bruno Le Maire continue de penser que l’inscription du thon rouge sur l’annexe II de la Cites suffirait à protéger et renouveler l’espèce. Toutefois, pour François Chartier, chargé de campagne Océans pour Greenpeace, le ministre de l’Agriculture resterait la « seule voix discordante au sein du gouvernement« . Et « cette annonce de l’Italie pourrait changer les rapports de force et que la France pourrait définitivement faire pencher la balance au sein de l’Union européenne » ajoute-t-il.
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