Après avoir dénoncé la bulle spéculative qui avait artificiellement gonflé en 2009, dans la filière photovoltaïque, et publié un arrêté le 12 janvier dernier pour la dégonfler, le gouvernement devrait finalement valider tous les projets déposés jusqu’au 11 janvier dernier.
Inquiet d’avoir géré « la vague de contentieux » prédit par « Les Echos », l’Etat devrait finalement se résoudre à revenir sur l’annulation de milliers de projets « spéculatifs » déposés du 1er novembre 2009 au 11 janvier 2010. Pour éviter des contentieux nombreux, malgré ses engagements du 10 janvier dernier, l’Etat aurait choisi de renoncer à tout effet rétroactif, à en croire le collectif « Sauvons le climat ».
Selon l’association, « la quasi-totalité des demandes de contrats d’achat qui gonflèrent la bulle de fin 2009 bénéficieront des tarifs antérieurs au 12 janvier (y compris les installations « agricoles » à 0,6 ?/kWh) ». Pour « Sauvons le climat », l’Etat va finalement récompenser la spéculation qu’il a créé. Selon le collectif présidé par Michel Petit, un ancien du GIEC, cette volte-face devrait coûter plus de 20 milliards d’euros aux consommateurs français, qu’ils devront acquitter sur les factures d’électricité jusqu’en 2031.
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