Des chercheurs du CNRS ont identifié des rétrovirus à l’origine de cancers un « facteur de virulence » qui inhibe la réponse immunitaire des patients permettant au virus de se propager dans l’organisme. En réussissant à désinhiber le système immunitaire, l’Institut Gustave Roussy a obtenu des résultats encourageants qui permettent d’envisager de futurs vaccins.
Les rétrovirus oncogéniques sont des virus à l’origine de certains cancers. En travaillant sur ces virus d’un genre particulier et redoutable, Thierry Heidmann et ses collègues, du laboratoire CNRS ? Institut Gustave Roussy ? Université Paris-Sud 11 « Rétrovirus endogènes et éléments rétroïdes des eucaryotes supérieurs » ont identifié un « facteur de virulence » qui inhibe la réponse immunitaire de l’hôte et qui permet au virus de se propager dans l’organisme. Ce facteur est une séquence d’acides aminés, située dans la protéine d’enveloppe du virus.
Les chercheurs ont montré qu’une fois mutée pour perdre sa capacité immunosuppressive, la protéine d’enveloppe pourrait servir de base à la mise au point de vaccins. Ces travaux sont à paraître dans les Proceedings of the National Academy of Sciences USA (parution en ligne cette semaine).
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