Les ministres européens de l’Industrie se sont mis d’accord sur le principe d’une stratégie commune au sein de l’Union, sur le développement de la voiture électrique.
C’est une première étape qui a été franchie hier à Saint-Sébastien. Les ministres européens de l’Industrie ont accepté le principe d’une politique commune européenne qui serait pilotée par la Commission européenne. « Nous souhaitons bien faire dès le début », a déclaré Miguel Sebastián, ministre espagnol de l’Industrie, en remarquant que suivre une stratégie commune « ne coûte rien », mais que, par contre, si elle n’est pas suivie, il sera coûteux pour l’industrie de changer ses infrastructures et adapter ses modèles à des paramètres communs.
Plus concrètement, l’objectif est que l’Europe se mette d’accord sur la variété des systèmes de rechargement entre les 92 modèles actuels présents sur le marché, la baisse du coût des batteries – qui coûtent entre 6 000 et 16 000 euros – ou la standardisation des mesures d’incitation. Dans ce sens, le directeur général Entreprises et Industrie de la Commission européenne, Heinz Zourek, a souligné le fait que la commission est déjà en train de préparer des « instructions » pour la normalisation du véhicule électrique, que l’industrie « aura l’obligation de respecter ».
Batterie, recharge, incitations financières…
Une standardisation qui passe non seulement par la stimulation de la fabrication de composants essentiels, tels que la batterie ou l’implantation d’une « prise Péritel » qui permette à n’importe quel utilisateur de recharger la batterie de son véhicule dans n’importe quel pays de l’UE, mais aussi de mesures approuvées à la majorité par les pays membres visant à en inciter l’achat.
Parmi ces mesures de stimulation, Miguel Sebastián et Heinz Zourek ont cité quelques-unes des propositions faites par les pays lors des sessions de travail tels que des voies spéciales, de meilleures conditions de stationnement ou l’extension de l’impôt d’immatriculation.
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