Le Conseil d’administration d’EDF s’est réuni hier, sous la présidence d’Henri Proglio. Il a arrêté les comptes consolidés du groupe, plutôt bons, pour l’exercice 2009.
Le groupe présidé par Henri Proglio connait donc une croissance de l’Ebitda de 22,7%, croissance portée par les activités internationales (+53,5%). Cette progression reflète l’intégration réussie de British Energy ainsi qu’une croissance organique soutenue (+18,8%). En France, dans un contexte exceptionnellement difficile en 2009, l’Ebitda enregistre un recul organique de 9%.
Par ailleurs, le résultat net part du groupe s’élève à 3,9 milliards d’euros, en croissance de 12,1%, et le cash flow opérationnel à 12,1 milliards d’euros, en croissance de 20,3%.
Opérations de croissance externe « structurantes«
En 2009, EDF a réalisé des opérations de croissance externe majeures : acquisition de British Energy et partenariat avec Centrica en Grande-Bretagne, prise de contrôle majoritaire du deuxième énergéticien belge SPE et acquisition de 49,99% des activités nucléaires existantes de Constellation aux Etats-Unis. Ces opérations de croissance externe, fortement contributrices au cash flow opérationnel du groupe (1,2 milliards d’euros en 2009), représentant un montant net total décaissé en 2009 de 14,7 milliards d’euros, expliquent l’évolution de l’endettement financier net. Celui-ci s’établit à fin 2009 à un niveau meilleur qu’attendu à 42,5 milliards d’euros.
Pour Henri Proglio, le nouveau PDG, « après une année globalement solide pour le groupe en dépit d’une situation exceptionnellement difficile en France, EDF a pour objectif l’amélioration de ses performances opérationnelles en 2010. Cette priorité à l’opérationnel se traduira en particulier par une organisation dédiée, autour de filières métiers monde intégrées pour l’amont (production) comme pour l’aval (commercialisation) de son activité, et d’un pilotage renforcé de ses marchés géographiques prioritaires. Le rebond de la production nucléaire en France et la stabilité de l’activité internationale permettront un retour à la croissance organique tandis qu’EDF poursuivra son effort d’investissements dans la maintenance et dans des nouvelles capacités de production en France et à l’international« .
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