Sans surprise, les homosexuels fréquentant les backrooms (salles arrières) parisiennes sont plus exposés au sida que l’ensemble de la population gay. Jugés préoccupants par l’InVS, les résultats de l’enquête Prévagay appellent à des actions urgentes de prévention et de dépistage pour cette population à risque élevé.
Menée par l’Institut de veille sanitaire (InVS), avec le soutien scientifique et financier de l’Agence nationale de recherches sur le sida et les hépatites virales (ANRS), en partenariat avec le Syndicat national des entreprises gaies (Sneg) et le Centre national de référence du VIH (Tours), l’enquête Prévagay s’est déroulée à Paris du 28 avril au 6 juin 2009 dans des établissements de « convivialité gay ».
Avec pour objectif d’estimer le nombre de personnes séropositives et le nombre de nouvelles infections au VIH dans cette population, l’enquête Prévagay révèle une situation « préoccupante » selon l’InVS. Concrètement, 17,5% des homosexuels fréquentant ces endroits de rencontres seraient porteurs du virus HIV. Par ailleurs, l’enquête s’inquiète du risque élevé de transmissions, estimées à 7,5% (au lieu de 1% pour la population homosexuelle) au sein de ce groupe spécifique.
> Pour en savoir + : Consulter le site www.prevagay.fr
Commentaires récents