Après des profits historiques enregistrés en 2008, les temps sont en peu plus durs pour Total. Le pétrolier français qui a dévoilé hier ses chiffres 2009, accuse une baisse de son chiffre d’affaires de 27% en 2009, qui s’élève toutefois à la « modeste » somme de près de 8 milliards de dollars.
Avec un chiffre d’affaires établi à 131,327 milliards d’euros pour 2009, Total accuse donc un recul de 27% par rapport à 2008, année exceptionnelle. Cette baisse s’explique principalement par l’accalmie sur les marchés du cours du pétrole. Le groupe n’enregistre par ailleurs des profits « que » de 7,78 milliards d’euros, en recul de 44% par rapport à 2008. Ces résultats en demi-teinte interviennent alors même que 800 emplois sont menacés à Dunkerque, avec la fermeture programmée de la raffinerie des Flandres.
Raffinage et pétrochimie à la traîne
« Depuis le début du premier trimestre 2010, le prix du Brent s’est établi entre 70 et 80 dollars le baril et les prix du gaz se sont légèrement redressés« , note Total dans un communiqué, en soulignant par ailleurs que « l’environnement du raffinage et de la pétrochimie reste difficile. » « Total a des atouts et se met en position pour faire face à ces défis » explique Christophe de Margerie, directeur général du groupe, à la presse.
Par ailleurs, l’ex-PDG de Total, Thierry Desmarest, qui doit laisser sa place de président du conseil d’administration du groupe pétrolier le 21 mai prochain, devrait rester au sein du conseil en tant qu’administrateur pour une période de trois ans, a indiqué mercredi le groupe.
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