Des salariés de Total auraient investi hier, le siège administratif de la raffinerie Total de Dunkerque afin de protester contre sa prochaine fermeture.
Alors qu’une grève est en cours depuis la mi-janvier à la raffinerie Total de Dunkerque, où les installations sont à l’arrêt depuis septembre, les organisations syndicales espèrent étendre le conflit à toutes les raffineries françaises.
Pour rappel, Total avait annoncé la fermeture probable du site de Dunkerque d’ici la fin du premier semestre. Un comité central d’entreprise a été programmé pour le 29 mars prochain. Le gouvernement s’en est mêlé en demandant des solutions pour les salariés en cas de fermeture du site, mais les salariés souhaitent connaitre leur avenir avant la fin mars. « Que la direction accouche enfin du projet qui est dans les tiroirs. La date du 29 mars est trop tardive. Maintenant ça suffit, on veut être informés » explique Philippe Wullens, délégué du syndicat Sud, à l’agence Reuters.
Le site Total de Dunkerque représente 620 emplois. Le groupe affirme qu’aucun emploi ne sera supprimé en cas de fermeture.
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