Après les erreurs d’évaluations sur la fonte des glaciers de l’Himalaya, le GIEC se retrouve de nouveau sur la sellette. Le groupement d’experts sur le climat est accusé d’avoir estimé trop hâtivement la superficie des terres inondables néerlandaises.
Le GIEC vient d’admettre qu’il avait estimé trop hâtivement la superficie de terres inondables néerlandaises, annonçant que 55% du territoire des Pays-bas se situaient en dessous du niveau de la mer. Début février, le gouvernement néerlandais avait décidé de demander des « éclaircissements aux experts« , jugeant inexact, le chiffre annoncé par les experts.
Le chiffre avancé par le GIEC figure dans le quatrième rapport du groupe, rapport déjà pointé pour ses erreurs concernant la fonte des glaciers d’Himalaya. Toutefois, si le GIEC reconnait son erreur sur les glaciers, il refuse d’endosser cette nouvelle erreur d’évaluation à propos des Pays-Bas.
Responsable mais pas coupable
Pour le groupement d’experts, le chiffre à l’origine de cette erreur, lui a été fourni par l’Agence néerlandaise d’évaluation environnementale, « source scientifique digne de confiance » selon le GIEC. S’estimant responsable mais pas coupable dans cette affaire, le GIEC reconnaît toutefois que le chiffre de 55% ne concerne que la portion « des Pays-Bas risquant d’être inondée« .
Le ministère de l’Environnement néerlandais précise que la rectification de ce chiffre avait été « mise plusieurs fois à l’ordre du jour« , mais rien n’avait été fait. Il regrette également le « non-respect de la procédure » par le GIEC.
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